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La BAD souligne l’appétence de l’Afrique en matière d’investissement lors de la conférence de l’African Venture Capital Association

Frannie Leautier, vice-présidente principale de la Banque africaine de développement (BAD), a prononcé une allocution, le lundi 4 avril, premier jour de la 14e conférence annuelle de l’African Venture Capital Association (AVCA), organisée à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
L’AVCA est le seul organisme panafricain de l’industrie des capitaux privés africains, comprenant plus de 130 membres.

Dans une interview initiée par Runa Alam, cofondatrice et présidente-directrice générale de Development Partners International, la vice-présidente Leautier s’est exprimée sur divers sujets – allant du caractère unique de l’histoire de l’investissement de l’Afrique, à l’impact des risques géopolitiques mondiaux sur la croissance économique de l’Afrique et du rôle de la BAD dans la résolution des questions liées au chômage des jeunes en Afrique.

Elle a également expliqué à l’auditoire, la manière dont la Banque soutient l’entreprenariat des femmes, ainsi que le rôle du commerce et de l’intégration régionale dans le renforcement de la croissance économique et du développement du secteur privé sur le continent.

Leautier s’est appesantie sur les spécificités de l’histoire de l’investissement africain, le taux élevé d’urbanisation en Afrique, le rôle joué par le secteur financier, l’émergence de la classe moyenne ainsi que les innovations découlant de la pénurie d’infrastructures, en particulier dans le domaine des paiements mobiles, 84 % des utilisateurs enregistrés utilisant des services de paiement mobile en Tanzanie et 68 % au Kenya.

S’exprimant sur la baisse des prix des matières premières et la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), ainsi que d’autres questions géopolitiques, notamment avec la montée du populisme dans certaines régions du monde, la vice-présidente Leautier a fait observer que l’Afrique demeure un continent résilient.
Le taux de croissance anticipé de son PIB pour 2017 est de 3 %, contre environ 1,8 % pour l’OCDE, 2,5 % pour les États-Unis et 0,3 % pour le Royaume-Uni, a-t-elle déclaré.

Selon elle, l’Afrique abrite trois des dix économies les plus dynamiques au monde :
la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et le Sénégal.

En outre, au cours de la dernière décennie, le flux des investissements de capitaux privés en Afrique est évalué à environ 35 milliards de dollars EU, et l’Afrique est la deuxième destination la plus attrayante pour l’investissement direct étranger (IDE).
Le flux annuel des IDE est passé de 10 milliards de dollars EU en 2000 à environ 67 milliards de dollars EU en 2016.

Leautier a également informé la communauté des investisseurs en Afrique, de l’initiative «Emplois pour les jeunes en Afrique» de la Banque.
Elle a réitéré la nécessité pour la communauté des investisseurs, de proposer des mécanismes novateurs susceptibles d’aider les millions d’Africains incapables d’obtenir un emploi formel après l’obtention de leur diplôme.
Elle a souligné que le renforcement de l’entreprenariat des jeunes, de la formation professionnelle et de la formation en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques est essentiel pour permettre aux jeunes Africains d’être adéquatement préparés à participer à l’économie mondiale.

Elle a cité des exemples de projets et de programmes financés par la Banque, qui soutiennent l’entreprenariat des jeunes à travers le continent, tels que :
Boost Africa, ENABLE Youth et Rwanda-Programme pour les compétences, l’employabilité et l’entreprenariat.

Parlant du rôle des femmes dans la société africaine, la vice-présidente a indiqué qu’elles occupent plus de 12,7 % des sièges aux conseils d’administration des sociétés cotées en Bourse en Afrique, un pourcentage, qui selon elle, « est plus élevé que dans toutes les autres régions du monde, bien qu’il reste encore beaucoup à faire.»

Pour elle, les femmes en Afrique rencontrent toujours des difficultés à accéder au financement.

La Banque africaine de développement fournit des investissements ciblés qui soutiennent les entreprises appartenant à des femmes, tels que Alithea Identity Fund. En outre, la Banque est en train de développer Affirmative Finance Action for Women (AFAWA) – une initiative nouvelle et audacieuse ayant pour but de créer un environnement financier favorable aux entreprises appartenant à des femmes.

En ce qui concerne l’impact du commerce et l’intégration régionale sur la croissance économique, Leautier a souligné l’Accord tripartite de libre-échange (TFTA), signé en juin 2015, qui regroupe la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté de développement d’Afrique australe (SADEC) et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), avec un PIB total de 1,5 trillion de dollars EU et une population combinée de 600 millions d’habitants (environ 60 % du PIB de l’Afrique et de sa population totale, respectivement).

Ce regroupement devrait faciliter le commerce et les affaires sur l’ensemble du continent.

La vice-présidente Leautier a également attiré l’attention sur les nombreux projets d’infrastructure transfrontaliers financés par la Banque, tels que le projet du pont de Kazungula, construit à la frontière entre la Zambie et le Botswana, qui s’inscrit dans le projet de corridor nord-sud dans la région de la SADEC;
le programme de facilitation du transport au sein de l’Union du fleuve Mano en Afrique de l’Ouest ;
le projet de route Chinsali-Nakonde, qui relie la Zambie, la République démocratique du Congo (RDC) et la Tanzanie ;
le corridor de Yaoundé-Brazzaville, qui relie le Cameroun au Congo ;
l’aéroport de Sharm El Sheikh en Égypte ;
l’aéroport Jomo Kenyatta au Kenya ;
et l’aéroport international Kokota au Ghana.

«Ces investissements ont réduit les coûts de transport, réduit le coût de conduite des affaires, et amélioré le commerce transfrontalier et la compétitivité dans la sous-région, »
dira-t-elle.

L’African Venture Capital Association a été lancée au Cameroun en 2003 et a organisé sa conférence annuelle dans plusieurs pays, dont le Botswana, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Nigéria et l’Éthiopie.


( BAD / G. Comerio )

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