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« Guilluy / Smith : démolition médiatique demandée ! »


Depuis la parution de leur dernier livre, Christophe Guilluy et Stephen Smith sont victimes d’une fatwa.
Coupables de penser différemment de la majorité de la « communauté scientifique », sur les sujets démographiques et migratoires notamment,ils sont minutieusement disqualifiés médiatiquement.

Une constante des liquidations professionnelles en sciences sociales est le mélange d’attaques personnelles – on s’en prend à l’auteur, on se livre à une analyse psychologique et idéologique de l’auteur, de son passé, de penchants politiques dont il n’est pas forcement conscient lui-même – et de critiques qui, pour être percutantes, nécessitent de faire des raccourcis ou une lecture partielle, parfois des démonstrations frauduleuses.

Au mieux, on le taxe d’imprudence, au pire on l’accuse de faire le jeu du camp du mal et des heures les plus sombres qui ne sont pas toutes derrière nous.

On ne « fact-check » pas les bons scientifiques !

J’ai la chance de porter un intérêt aux questions méthodologiques et d’avoir déjà exercé cet intérêt sur les écrits antérieurs de François Héran.

Mais, comme on va le voir, la critique était à la portée d’un lecteur ordinaire.

François Héran fait l’hypothèse, dans sa démonstration magistrale, qu’il existe un rapport fixe dans le temps entre la population résidant en Afrique subsaharienne et celle d’immigrés de cette origine résidant en Europe, et donc en France.

Si la population subsaharienne double d’ici 2050, celle vivant en France doublerait aussi.

La première question à se poser est :
est-ce que cette relation repose sur une observation antérieure ?

Les instituts de statistiques, lorsqu’ils élaborent des projections, apportent un soin tout particulier à quantifier ce qui s’est passé avant le démarrage de la projection.

Il serait, à cet égard, utile d’avoir l’avis de l’Insee qui réalise les projections de population pour la France sur la méthode de projection de François Héran.

Que disent donc les observations rétrospectives de ce rapport supposé fixe par François Héran ?
De 1982 à 2015, la population immigrée d’Afrique hors Maghreb a été multipliée par 5,1 en France, alors qu’elle ne l’a été que par 2,4 en Afrique hors Maghreb.

L’hypothèse à la base de la démonstration magistrale est donc fausse et conditionne entièrement la conclusion qu’en tire François Héran.

Ce raisonnement était à la portée de tous, a fortiori des sept membres du comité de rédaction de Population & Sociétés, dont le rédacteur en chef Gilles Pison.

Là aussi, la satisfaction idéologique et le fait que tous partagent la même idéologie ont prévalu sur l’esprit critique attendu d’un comité de rédaction.

C’est même la partie de l’histoire qui m’attriste le plus :
les relecteurs de la revue de vulgarisation de l’Ined, institut public de recherche scientifique, n’y ont vu que du feu.

Je passe ici sur la morgue et le mépris affichés à l’égard de Stephen Smith dans d’autres publications.
Cette exécution s’est faite au prix d’une simplification outrancière de son livre qui, rappelons-le, présente, en conclusion, cinq scénarios qui ne se réduisent pas à celui critiqué par François Héran dans lequel Stephen Smith se demande ce qui se passerait si l’Afrique subsaharienne rejoignait en trente ans un niveau de développement équivalent à celui du Mexique.

« Je ne veux pas dire que Christophe Guilluy serait mandaté par le RN, mais… »

Dans le cas de Christophe Guilluy, traité par le géographe, Jacques Lévy, invité le 9 octobre des Matins de Guillaume Erner sur France Culture, d’ « idéologue géographe du Rassemblement national », ce sont vingt-et-un géographes, historiens, sociologues, politistes, membres de la rédaction de la revue Métropolitiques, qui se sont chargés de l’exécution pour la partie scientifique, quand Thibaut Sardier, journaliste à Libération se chargeait du reste consistant, pour l’essentiel, à trouver une cohérence à des potins glanés auprès de personnes ayant côtoyé Christophe Guilluy ou ayant un avis sur lui.

La tribune des vingt-et-un s’intitule « Inégalités territoriales : parlons-en ! » On est tenté d’ajouter :
« Oui, mais entre nous ! ».

On se demande si les signataires ont lu le livre qu’ils attaquent, tant la critique sur le fond est générale et superficielle.

Ils lui reprochent d’abord le succès de sa France périphérique qui a trouvé trop d’échos, à leur goût, dans la presse, mais aussi auprès des politiques, de gauche comme de droite.

Pour le collectif de Métropolitiques, Christophe Guilluy est un démagogue et un prophète de malheur qui, lorsqu’il publie des cartes et des statistiques, use « d’oripeaux scientifiques » pour asséner des « arguments tronqués ou erronés », « fausses vérités » qui ont des « effets performatifs ».

Christophe Guilluy aurait donc fait naître ce qu’il décrit, alimentant ainsi « des visions anxiogènes de la France ».

Ce collectif se plaint de l’écho donné par la presse aux livres de Christophe Guilluy qui soutient des « théories nocives », alors que ses membres si vertueux, si modestes, si rigoureux et si honnêtes intellectuellement sont si peu entendus et que « le temps presse ».

Le même collectif aurait, d’après Thibaut Sardier, déclaré que l’heure n’était plus aux attaques ad hominem !
On croit rêver.

A lire aussi: Quand Libé se demande si sa rédaction est « blanche »

Thibaut Sardier, pour la rubrique « potins », présente Christophe Guilluy comme un « consultant et essayiste […], géographe de formation [qui] a la réputation de refuser les débats avec des universitaires ou les interviews dans certains journaux, comme Libé ».

L’expression « géographe de formation » revient dans le texte pour indiquer au lecteur qu’il aurait tort de considérer Christophe Guilluy comme un professionnel de la géographie au même titre que ceux qui figurent dans le collectif, qualifiés de chercheurs, ou que Jacques Lévy.

Je cite :
« Le texte de Métropolitiques fait écho aux relations houleuses entre l’essayiste, géographe de formation, et les chercheurs. »

Si l’on en croit Thibaut Sardier, Christophe Guilluy aurait le temps d’avoir des relations avec LES chercheurs en général.

Le même Thibaut Sardier donne à Jacques Lévy, le vrai géographe, l’occasion de préciser sa pensée :
« Je ne veux pas dire qu’il serait mandaté par le RN. Mais sa vision de la France et de la société correspond à celle de l’électorat du parti. »

Le journaliste a tendance à lui donner raison.

La preuve :
« La place qu’il accorde à la question identitaire et aux travaux de Michèle Tribalat, cités à droite pour défendre l’idée d’un ‘grand remplacement’ plaide en ce sens. »

Thibaut Sardier se fiche pas mal de ce que j’ai pu effectivement écrire – il n’a probablement jamais lu aucun de mes articles ou de mes livres – tout en incitant incidemment le lecteur à l’imiter, compte tenu du danger qu’il encourrait s’il le faisait.

Ce qui compte, c’est que je sois lue et citée par les mauvaises personnes.

« Peut-on débattre avec Christophe Guilluy ? »
Ne pas croire non plus à l’affiliation à gauche de Christophe Guilluy. Le vrai géographe en témoigne :
« On ne peut être progressiste si on ne reconnaît pas le fait urbain et la disparition des sociétés rurales. »

Voilà donc des propos contestant l’identité politique que Christophe Guilluy pourrait se donner pour lui en attribuer une autre, de leur choix, et qui justifie son excommunication, à une époque où il est devenu pourtant problématique d’appeler Monsieur une personne portant une moustache et ayant l’air d’être un homme !

Et l’on reproche à Christophe Guilluy de ne pas vouloir débattre avec ceux qui l’écrasent de leur mépris, dans un article titré, c’est un comble,
« Peut-on débattre avec Christophe Guilluy ? »

Mais débattre suppose que l’on considère celui auquel on va parler comme son égal et non comme une sorte d’indigent intellectuel que l’on est obligé de prendre en compte, de mauvais gré, simplement parce que ses idées ont du succès et qu’il faut bien combattre les théories nocives qu’il développe.

Courtoisie par Michèle Tribalat


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